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L'essentiel par l'éditeur
La maltraitance en établissements médico-sociaux est définie par le Code de l'action sociale et des familles comme toute atteinte aux droits, besoins fondamentaux ou santé d'une personne vulnérable. La Haute Autorité de Santé impose des critères stricts pour prévenir ces risques, incluant la formation du personnel et la gestion des signalements. Les établissements doivent évaluer les risques avec les équipes et signaler les cas à l'ARS. La loi protège les lanceurs d'alerte, et la vidéosurveillance est limitée aux cas de suspicion avérée.
La maltraitance en établissement médico-social est souvent difficile à appréhender à la fois dans son ampleur et dans la nature des violences commises. Il existe désormais une définition légale : selon l’article L. 119-1 du Code de l’action sociale et des familles (CAS), « la maltraitance [au sens du présent code] vise toute personne en situation de vulnérabilité lorsqu'un geste, une parole, une action ou un défaut d'action compromet ou porte atteinte à son développement, à ses droits, à ses besoins fondamentaux ou à sa santé et que cette atteinte intervient dans une relation de confiance, de dépendance, de soin ou d'accompagnement. Les situations de maltraitance peuvent être ponctuelles ou durables, intentionnelles ou non. Leur origine peut être individuelle, coll...
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Droits des patients et des résidents
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